La Vie est le Miracle
There are only two ways to live:
you can live as if nothing is a miracle;
you can live as if everything is a miracle.
Albert Einstein |
Le Mémorandum de Dieu
À: Tou
DE: Dieu
|
Prends conscience de mon message
J'entends ton cri.
IL traverse l'obscurité, s'infiltre dans les nuages, se mêle à la lumière
des étoiles et se fraye un passage jusqu'à mon coeur, en suivant le chemin
d'un rayon de soleil.
J'ai connu l'angoisse en entendant le cri d'un lièvre qui étouffait dans
le noeud coulant d'un piège, essayait en vain de pêcher dans un étang et
d'un Fils répandant son sang sur la croix.
Sache que je t'entends aussi. Sois en paix. Sois calme.
Je t'apporte le soulagement à ta détresse, dont je connais la cause... et
le remède.
Tu pleures sur tous tes rêves d'enfant qui se sont évanouis avec les
années.
Tu pleures sur ton amour-propre meurtri par l'échec.
Tu pleures sur ton potentiel que tu as sacrifié pour de la sécurité.
Tu pleures sur ton individualité que la foule a piétinée.
Tu pleures sur tous tes talents gaspillés parce qu'ils n'ont pas été
utilisés.
Tu te regardes avec mépris et tu te détournes avec terreur de l'image qui
se reflète dans l'étang. Qui est cette caricature humaine qui te fixe d'un
regard froid chargé de honte?
Où sont donc passées la grâce de tes manières, la beauté de ta
silhouette, la rapidité de tes mouvements, la clarté de ton esprit, ta
répartie vive? Qui a volé ton avoir? Connais-tu l'identité du voleur,
aussi bien que moi?
Un jour, tu as posé ta tête sur un oreiller d'herbe tendre dans le champ
de ton père et tu as contemplé dans le firmament une cathédrale de nuages
sachant que tout l'or de Babylone serait à toi un jour.
Tu as déjà lu plusieurs livres, tu as couvert plusieurs tablettes de
notes, convaincu qu'un jour, ta sagesse égalerait et dépasserait celle du
roi Salomon.
Et que les saisons se transformeraient en
années jusqu'à ce que ton règne arrive, dans ton propre paradis terrestre.
Te souviens-tu qui a implanté ces plans, ces rêves et ces graines
d'espoir en toi?
Tu ne le peux pas.
Tu n'as aucun souvenir de l'instant où tu as émergé du ventre de ta mère,
et que j'ai placé ma main sur ton front délicat. Et le secret que j'ai
murmuré dans ta petite oreille lorsque je t'ai donné tous ces bienfaits?
Te souviens-tu de notre secret?
Tu ne le peux pas.
Les années passées ont détruit tes souvenirs, car elles ont rempli ton
esprit de crainte, de doute, d'angoisse, de remords et de haine et il n'y a
pas de place pour les souvenirs heureux là où ces bêtes habitent.
Ne pleure plus... je suis avec toi... et ce moment est le point tournant
de ta vie. Tout ce qui s'est passé jusqu'à présent n'existe pas plus dans
ton esprit que le temps que tu as passé dans le sein de ta mère. Ce qui est
passé est mort. Que les morts enterrent les morts.
Aujourd'hui, tu ressuscites des morts-vivants.
Aujourd'hui, comme Elie avec le fils de la veuve, je me penche trois fois
sur toi et tu vis à nouveau.
Aujourd'hui, comme Elisée avec le fils du Sunamite, je place ma bouche
sur ta bouche et mes yeux sur tes yeux et mes mains sur tes mains et ta
chair se réchauffe à nouveau.
Aujourd'hui, comme Jésus au tombeau de Lazare, je te commande de sortir
et tu marcheras de ton tombeau pour commencer une vie nouvelle.
C'est ton anniversaire. Ceci est ta nouvelle date de naissance. Ta
première vie, comme dans une pièce de théâtre, n'était qu'une répétition.
Maintenant, le rideau est levé. Cette fois-ci le monde regarde et attend
pour t'applaudir. Cette fois-ci, tu n'échoueras pas.
Allume tes chandelles. Partage ton gâteau. Verse le vin. Tu es revenu
à la vie.
Comme le papillon sortant de la chrysalide, tu voleras... tu voleras
aussi haut que tu le souhaites et ni les guêpes, ni les libellules, ni les
mantes de l'humanité ne t'empêcheront de réussir ta mission ou ta recherche
des vraies richesses de la vie.
Sens ma main sur ta tête.
Reçois ma sagesse.
Laisse-moi partager avec toi, une fois encore, le secret que tu as
entendu à ta naissance et par la suite oublié:
Tu es mon plus grand miracle.
Tu es le plus grand miracle du monde.
Ce sont-là les premiers mots que tu as entendus. Puis tu as pleuré. Ils
en pleurent tous.
Tu ne m'as pas cru alors... et rien n'est survenu par la suite pour
mettre fin à ton incrédulité. Car comment pourrais-tu être un miracle alors
que tu te considères un échec, même dans les tâches les plus simples?
Comment peux-tu être un miracle quand tu as si peu confiance en toi quand il
s'agit de prendre la plus faible des responsabilités? Comment peux-tu être
un miracle alors que les dettes t'accablent et que le tourment te tient
éveillé te demandant d'où viendra le pain de demain?
Cela suffit. Le lait renversé est aigre. Et pourtant, combien de
prophètes, combien de sages, combien de poètes, combien d'artistes, combien
de compositeurs, combien de savants, combien de philosophes et de messagers
t'ai-je envoyés porteurs d'un message de ta divinité, de ton potentiel divin
et des secrets de la réussite? Comment les as-tu traités?
Mais je t'aime et je suis maintenant avec toi à travers ces mots pour
réaliser la prédiction du prophète qui a annoncé que Dieu tendrait la main
encore une fois, une seconde fois, pour aider le reste de son peuple.
Je tends la maison une fois de plus.
C'est la seconde fois.
Tu fais partie de ceux qui resten
Cela ne me sert à rien de demander, ne savais-tu pas, n'avais-tu pas
entendu, ne te l'avait-on pas dit depuis le début? N'avais-tu pas compris
depuis la création de cette terre?
Tu n'as pas su; tu n'as pas entendu; tu n'as pas compris.
Il t'a été dit que tu étais une divinité déguisée, un dieu qui s'amusait.
Il t'a été dit que tu es un ouvrage bien spécial, noble de raison,
disposant de facultés infinies, admirable de forme et de mouvements, comme
un ange en action, comme un dieu en appréhension...
Il t'a été dit que tu es le sel de la terre.
Le secret de déplacer des montagnes et réaliser l'impossible t'a été
donné.
Tu n'as cru personne. Tu as brûlé ta carte routière menant au bonheur,
tu as abandonné ton droit à la paix intérieure, tu as soufflé sur les
bougies qui étaient placées le long de ta destinée et qui devaient te mener
à la gloire et tu as trébuché, perdu et effrayé, dans l'obscurité de la
futilité et de la pitié, jusqu'à ce que tu tombes dans l'enfer de ta propre
création.
Et tu as alors pleuré et tu as frappé ta poitrine en maudissant le sort
qui t'accablait. Tu as refusé d'accepter les conséquences de tes propres
pensées négatives, de tes actions basses et tu as cherché un bouc émissaire
responsable de tes échecs. Et vite, tu l'as trouvé!
Tu m'as blâmé!
Tu as crié que tes handicaps, ta médiocrité, ton manque d'opportunités,
tes échecs... étaient la volonté de Dieu!
Tu t'es trompé!
Faisons un inventaire. Faisons d'abord le tour de tes handicaps. Car
comment puis-je te demander de te construire une vie nouvelle à moins que tu
n'aies les outils en mains?
Es-tu aveugle? Est-ce que le soleil se lève et se couche sans que tu
le voies?
Non. Tu peux voir... et les centaines de millions de récepteurs
que j'ai placés dans tes yeux te permettent de jouir de la magie d'une
feuille d'arbre, d'un flocon de neige, d'un étang, d'un aigle, d'un enfant,
d'un nuage, d'une étoile, d'une rose, d'un arc-en-ciel... et du regard de
l'amour. Compte une première bénédictin.
Es-tu sourd? Un enfant peut-il rire ou pleurer sans attirer ton
attention?
Non. tu peut entendre... et les vingt-quatre mille fibres que
j'ai construites dans chacune de tes oreilles vibrent sous l'effet du vent
dans les arbres, des vagues sur les rochers, de l'harmonie du chant d'un
rossignol, du jeu des enfants... et aux mots "je t'aime". Compte une autre
bénédiction!
Es-tu muet? Tes lèvres ne remuent-elles que pour laisser passer ta
salive?
Non. Tu peut parler... comme ne peut le faire aucune autre de mes
créatures et tes paroles peuvent apaiser la mauvais humeur, remonter le
déprimé, stimuler le lâcheur, égayer le malheureux, réchauffer le solitaire,
louer le valeureux, encourager le vaincu, enseigner à l'ignorant... et dire
"je t'aime". Compte une autre bénédiction!
Es-tu paralysé? Ton corps impuissant dépare-t-il le sol?
Non. Tu peux bouger. Tu n'es pas un arbre condamné à un carré
de terre alors que le vent et le monde profitent de toi. Tu peux t'étirer
et courir, danser et travailler, car en toi, j'ai placé cinq cent muscles,
deux cents os et onze kilomètres de fibres nerveuses que j'ai synchronisées
moi-même pour qu'ils exécutent tes ordres. Compte une autre bénédiction!
Est-ce que personne ne t'aime. Est-ce que tu n'aimes personne? La
solitude t'étouffe-t-elle jour et nuit?
Non. Jamais plus. Car maintenant, tu connais le secret de
l'amour: pour recevoir l'amour, tu dois le donner sans penser au retour.
Aimer par intérêt pour sa propre satisfaction ou par orgueil, ce n'est pas
de l'amour. L'amour est un cadeau que l'on donne sans demander de retour.
Tu sais maintenant qu'aimer sans égoïsme est sa propre récompense. Et même
si l'amour ne t'était pas rendu il ne serait pas perdu, car cet amour-là te
reviendra pour adoucir et purifier ton coeur. Compte une autre bénédiction!
Compte-la deux fois.
Ton coeur est-il malade? Doit-il combattre pour te maintenir en vie?
Non. Ton coeur est fort. Porte ta main à ta poitrine et sens
son rythme et ses pulsations, heure après heure, jour et nuit, trente-six
millions de battements par année, année après année, endormi ou éveillé,
faisant circuler ton sang dans plus de cent mille kilomètres de veines,
d'artères et de capillaires... pompant plus de deux millions sept cent
trente mille litres chaque année. L'homme n'a jamais été capable de créer
une machine semblable. Compte une autre bénédiction!
As-tu une maladie de la peau? Les gens se détournent-ils avec
horreur à ton approche?
Non. Ta peau est claire et est une merveille de création
nécessitant seulement que tu l'entretiennes avec du savon, de l'huile, une
brosse et des soins. Avec le temps, même l'acier ternira et rouillera mais
pas ta peau. Éventuellement même les métaux les plus résistant finissent
par s'user à l'usage mais pas cette enveloppe que j'ai construite autour de
toi. Elle se renouvelle continuellement, les vieilles cellules se
remplaçant par des nouvelles, tout comme ton ancienne vie est maintenant
remplacée par une nouvelle. Compte une autre bénédiction!
Tes poumons sont-ils atteints? Le souffle de la vie lutte-t-il pour
pénétrer dans ton corps?
Non. Les piliers de la vie te soutiennent même dans les
environnements les plus horribles que tu as toi-même crées et ils ne cessent
de travailler pour filtrer l'oxygène qui donne la vie à travers six cent
millions de petits sacs de peau repliée et éliminent de ton corps les
déchets gazeux. Compte une autre bénédiction!
Ton sang est-il empoisonné? Est-il dilué avec de l'eau et du pus?
Non. Dans tes cinq litres soixante-dix de sang, il y a vingt-deux
milliards de cellules, contenant chacune des millions de molécules dans
lesquelles se trouvent des atomes oscillant plus de dix millions de fois par
seconde. Chaque seconde, deux millions de tes cellules sanguines meurent
pour laisser la place à deux millions de nouvelles cellules, dans un
processus de résurrection continuelle depuis ta première naissance. Comme
il en a toujours été ainsi à l'intérieur de toi, c'est maintenant à
l'extérieur de toi. Compte une autre bénédiction!
Es-tu simple d'esprit? Es-tu devenu incapable de penser par toi-même?
Non. Ton cerveau est la structure la plus complexe de l'univers.
Je le sais. Dans ton cerveau qui pèse un kilo trente-cinq, il y a treize
milliards de cellules nerveuses plus de trois fois plus de cellules qu'il y
a d'habitants sur cette terre. Pour t'aider à retenir chaque perception,
chaque son, chaque goût, chaque odeur, chaque action que tu as expérimentés
depuis le jour de ta naissance, j'ai doté tes cellules de plus d'un millier
de milliards de milliards de molécules de protéines. Chaque incident de ta
vie y est enregistré, attendant ton rappel. Et, pour aider ton cerveau à
contrôler ton corps, j'ai dispersé en toi quatre millions de structures
sensibles à la douleur, cinq cent mille détecteurs sensibles au toucher et
plus de deux cent mille détecteurs sensibles à la température. Aucune
nation ne protège son or aussi bien que tu l'es. Aucune des anciennes
merveilles du monde n'est aussi extraordinaire que toi.
Tu es ma création la plus raffinée.
En toi, il y a assez d'énergie atomique pour détruire n'importe quelle
grande ville... et pour la reconstruire.
Es-tu pauvre? Ta bourse ne contient-elle ni or ni argent?
Non. Tu es riche! Nous venons, ensemble, de faire le compte de
ta fortune. Étudies-en la liste. Recompte-les encore. Pointe ton actif!
Pourquoi t'es-tu trahi? Pourquoi as-tu pleuré en disant que toutes les
bénédictions de l'humanité t'avaient été retirées? Pourquoi t'es-tu fait
croire que tu étais impuissant à changer ta vie? Es-tu dépourvu de talent,
de sens, de possibilités, de plaisirs, d'instincts, de sensations et de
fierté? L'espoir t'a-t-il abandonné? Pourquoi te blottis-tu dans l'ombre,
comme un géant vaincu, dans l'attente d'un transport pathétique qui te
mènerait vers le vide attendu et l'humidité de l'enfer?
Tu en as tellement. Tes bénédictions débordent de ta coupe... et tu n'y
as jamais pris garde, comme un enfant élevé dans l'abondance, car je te les
ai toutes données généreusement et régulièrement.
Réponds-moi.
Réponds toi-même.
Quel homme riche, vieux et malade, faible et impuissant n'échangerait pas
immédiatement tout l'or que contiennent ses coffres contres tes bénédictions
que tu as traitées tellement à la légère?
Apprends alors le premier secret du bonheur et de la réussite. Tu
possèdes maintenant, chaque bénédiction nécessaire pour atteindre une gloire
merveilleuse. Elles sont ton trésor. Tes outils avec lesquels tu vas
construire, dès aujourd'hui, les fondations d'une vie nouvelle et meilleure.
Alors, je te le dis, compte tes bénédictions et sache que tu es ma
plus grande création. C'est là, la première loi à laquelle tu dois
obéir pour accomplir le plus grand miracle du monde, ressusciter des
morts-vivants.
Où sont les handicaps qui ont entraîné ton échec? Ils ne se trouvaient
que dans ton esprit.
Compte tes bénédictions.
Et la seconde loi est comme la première. Proclame ta rareté.
Tu t'es toi-même condamné à un champ aride et tu restes là, incapable de
pardonner ton propre échec, te détruisant par ta haine, tes accusations et
le dégoût que t'inspirent les crimes que tu as commis envers toi-même et
envers les autres.
N'es-tu pas perplexe?
Ne te demandes-tu pas pourquoi je peux te pardonner tes échecs, tes
fautes, ton comportement... alors que tu es incapable de te pardonner?
Je m'adresse à toi maintenant, pour trois raisons. Tu as besoins de moi.
Tu ne fais pas partie d'un troupeau marchant vers la destruction dans la
masse grise de la médiocrité. Et tu es très
rare.
Prends l'exemple d'une peinture de Rembrandt, d'une statue de Degas, d'un
violon de Stradivarius ou d'une pièce de Shakespeare. Ils sont d'une valeur
immense pour deux raisons: leurs créateurs étaient des maîtres et ils sont
peu nombreux. Et pourtant, il existe plusieurs exemplaires de ces oeuvres.
Par ce raisonnement, tu es le trésor le
plus précieux de la terre, car tu sais qui
t'a créé et tu sais que tu es un exemplaire unique.
Jamais, parmi les dix-sept milliards d'individus qui ont foulé le sol de
cette planète depuis le début de tous les temps, il n'y a eu quelqu'un qui
te ressemblait exactement.
Jamais, jusqu'à,à la fin des temps, il n'y aura quelqu'un qui te
ressemblera exactement.
Jamais tu n'as montré ta connaissance ou ton appréciation de ton
individualité.
Et pourtant, tu es la chose la plus rare au monde.
De ton père, en un moment suprême d'amour, s'est écoulé un nombre infini
de graines d'amour, plus de quatre cent millions. Et toutes, alors
qu'elles se dirigeaient vers ta mère, ont péri. Toutes, sauf une! Toi.
Tu es le seul à avoir persévéré dans la chaleur amoureuse du corps de ta
mère, à la recherche de ta moitié, une cellule de ta mère, tellement petite
qu'il en faudrait plus de deux millions pour en remplir une coquille de noix.
Et pourtant, en dépit des chances pratiquement impossibles dans ce vaste
océan d'obscurité et de désastre, tu as persévéré, tu as trouvé cette
cellule infiniment petite, tu t'es joint à elle et tu as commencé une vie
nouvelle. Ta vie.
Et tu es arrivé, portant avec toi, comme le fait tout enfant, le message
que je n'étais pas encore découragé de l'homme. Deux cellules maintenant
unies dans un miracle. Deux cellules, chacune contenant vingt-trois
chromosomes et, dans chacun de ces chromosomes, des centaines de gènes
définissant chacune de tes caractéristiques, depuis la couleur de tes yeux
jusqu'au charme émanant de tes manières jusqu'à la dimension de ton cerveau.
Avec toutes les possibilités que j'avais à ma disposition, en partant de
cet unique spermatozoïde de ton père, retenu parmi les quatre cent millions,
avec les centaines de gènes contenus dans chacun des chromosomes de ton père
et de ta mère, j'aurais pu créer trois cent mille milliards d'humains, tous
différents les unes des autres.
Mais qui ai-je décidé de créer?
TOI! Unique. Le plus rare de tous. Un trésor sans prix, doté
de qualités d'esprit, d'expressions, de mouvement, d'aspect et d'actions
telles que personne ayant vécu, vivant ou qui vivra n'aura jamais.
Pourquoi t'es-tu évalué en monnaie alors que ta valeur est royale?
Pourquoi as-tu écouté ceux qui te rabaissaient... et bien pire encore,
pourquoi as-tu cru en eux?
Suis mon conseil. Ne cache plus jamais ta rareté dans l'ombre. Sois-en
fier. Montre-la au monde entier. Efforce-toi de ne pas marcher comme
marche ton frère, pas plus que de parler comme parle ton chef, pas plus que
de travailler comme le font les médiocres. Ne fais jamais comme les autres.
N'imite jamais. Car comment sais-tu si tu n'es pas en train d'imiter le
démon? Car celui qui imite le démon dépasse toujours l'exemple de son
maître, alors que celui qui imite le bien n'atteint jamais celui qu'il
contemple. N'imite personne. Sois toi-même. Montre ta rareté au monde et
le monde te couvrira d'or. Ceci est alors la seconde loi.
Proclame ta rareté.
Maintenant, tu connais deux lois.
Compte tes bénédictions! Proclame ta rareté!
Tu n'as aucun handicap. Tu n'es pas un médiocre.
Tu acquiesces. Tu commences à sourire. Tu admets ton erreur personnelle.
Quelle est donc ta plainte suivante? L'opportunité ne se présente
jamais à toi?
Suis mon conseil et elle s'offrira à toi, car maintenant je te donne la
loi de la réussite, dans tous les domaines. Il y a plusieurs siècles, cette
loi a été donnée à tes aïeux, du haut d'une montagne. Certains ont observé
cette loi et leur vie a été remplie des fruits du bonheur, de la réussite,
de l'or et de la paix de l'esprit. Mais la plupart n'y ont prêté aucune
attention, car ils recherchaient des moyens magiques, des routes détournées
ou attendaient le démon appelé chance, qui devait leur livrer les richesses
de la vie. Ils ont attendu en vain... tout comme toi et puis ils ont
pleuré, tout comme toi, m'accusant de leur mauvais sort.
La loi est simple, jeune ou vieux, roi ou mendiant, blanc ou noir, homme
ou femme... tous peuvent employer ce secret à leur avantage. Parmi toutes
les règles, les discours et les écrits traitant de la réussite et de la
façon de l'obtenir, il n'y a qu'une seule méthode qui n'a jamais échoué...
quiconque te demandera de faire un kilomètre avec lui... fais-en deux.
Et c'est la troisième loi... le secret qui t'apportera les richesses et
la gloire au-delà de tout ce que tu peux imaginer. Fais un kilomètre de
plus!
Le seul moyen assuré de réussir est de rendre un service meilleur et plus
grand que celui qu'on attend de toi, quelle que soit la tâche. C'est là une
habitude qu'ont prise tous les gens qui ont réussi depuis le début de tous
les temps. Par conséquent, je te déclare que la meilleure façon de te
borner à la médiocrité c'est d'effectuer uniquement le travail pour lequel
tu es payé.
Ne pense pas que l'on t'exploite si tu donnes plus que pour ce dont tu es
payé. Car, chaque vie a son pendule et toute la sueur qui perlera sur ton
front, si on ne te la paye pas aujourd'hui, te reviendra décuplée demain.
Le médiocre ne parcourt jamais un kilomètre de plus car pourquoi s'exploiter
lui-même, pense-t-il. Mais tu n'es pas médiocre. Parcourir ce kilomètre
supplémentaire, c'est un privilège; que tu dois mériter de ta propre
initiative. Tu ne peux pas et tu ne dois absolument pas éviter cet effort.
Néglige-le, fais-en seulement aussi peu que les autres et la responsabilité
de ton échec sera entièrement tienne.
Tout en rendant service tu reçois immanquablement la compensation qui
s'impose, tu dois souffrir de la perte de la récompense en ne le faisant
pas. Cause et effet, moyens et fins, graine et fruit, ne peuvent être
séparés. L'effet est déjà en fleur dans la cause, la fin se trouve dans les
moyens et le fruit est toujours dans la graine.
Fais un kilomètre de plus.
Ne te préoccupe pas de devoir servir un maître ingrat. Sers-le encore
plus.
Et à sa place, laisse-moi être celui qui est en dette avec toi, car alors
tu sauras que chaque minute, chaque service supplémentaire que tu rendras te
sera toujours remboursé. Et ne t'inquiète pas si la récompense tarde un peu.
Car plus le paiement est retenu, mieux c'est pour toi... et l'intérêt
composé de l'intérêt composé est l'un des bénéfices les plus avantageux de
cette loi.
Tu peux exiger la réussite, tu ne peux que la mériter... et tu connais
maintenant le grand secret nécessaire afin d'en obtenir la récompense rare.
Fais un kilomètre de plus!
Où est-il ce champ, où tu pleurais qu'il n'y avait pas d'opportunité?
Regarde autour de toi? Vois, là où hier encore tu te vautrais sur les
déchets de la pitié, tu marches maintenant la tête haute, sur un tapis d'or.
Rien n'a changé... sauf toi, mais tu es tout.
Tu es mon plus grand miracle.
Tu es le plus grand miracle du monde.
Et maintenant, tu possèdes les trois lois du bonheur et de la réussite.
Compte tes bénédictions! Proclame ta rareté! Fais un kilomètre de
plus!
Sois patient envers ton progrès. Pour compter tes bénédictions avec
gratitude, pour proclamer ton individualité avec fierté, pour parcourir un
kilomètre de plus et puis un autre, ces gestes ne peuvent être accomplis en
un clin d'œil. Maquis ce que tu acquiers avec le plus de peine, c'est ce
que tu conserves le plus longtemps; comme ceux qui ont réussi à amasser une
fortune y font beaucoup plus attentions que ceux qui en ont hérité.
Et n'aie pas peur en commençant ta nouvelle vie. Toute acquisition noble
comporte sa part de risques. Celui qui a peur de rencontrer l'un ne mérite
pas d'obtenir l'autre. Tu sais maintenant que tu es un miracle.
Et le miracle ne connaît pas la crainte.
Sois fier. Tu n'es pas le caprice temporaire d'un créateur inconscient
en train d'expérimenter dans le laboratoire de la vie. Tu n'es pas
l'esclave de forces que tu ne peux pas comprendre. Tu es la libre
manifestation d'aucune autre force que la mienne, d'aucun autre amour
que le mien. Tu as été créé dans un but bien précis.
Sens ma main. Écoute mes paroles.
Tu as besoin de Moi... et J'ai besoin de toi.
Nous avons un monde à rebâtir... et si cela requiert un miracle,
qu'est-ce que cela pour nous? Tous les deux, nous sommes des miracles et
maintenant, nous nous avons l'un l'autre.
Je n'ai jamais perdu la foi en toi depuis ce jour où je t'ai jeté sur une
vague géante, puis déposé, impuissant, sur le sable du rivage. Si tu veux
calculer le temps, c'était il y a plus de cinq cent millions d'années. Il y
a eu plusieurs modèles, plusieurs formes, plusieurs dimensions, avant que
j'en arrive à la perfection avec toi, il y a plus de trente mille ans. Et
depuis, je n'ai fait aucun autre effort pour t'améliorer.
Car, comment peut-on améliorer un miracle? Tu étais une pure merveille à
contempler et j'en étais content. Je t'ai donné ce monde et tout pouvoir
sur lui. Puis, pour te permettre d'atteindre ton plein potentiel, j'ai une
fois de plus, placé ma main sur toi, je t'ai donné des pouvoirs inconnus à
toute autre créature de l'univers, même encore aujourd'hui.
Je t'ai donné le pouvoir de penser.
Je t'ai donné le pouvoir d'aimer.
Je t'ai donné le pouvoir de vouloir.
Je t'ai donné le pouvoir de rire.
Je t'ai donné le pouvoir d'imaginer.
Je t'ai donné le pouvoir de créer.
Je t'ai donné le pouvoir de planifier.
Je t'ai donné le pouvoir de parler.
Je t'ai donné le pouvoir de prier.
L'orgueil que j'ai de toi est illimité. Tu es ma création ultime, mon
plus grand miracle. Un être vivant complet. Un être qui peut s'adapter
à tous les climats, à toutes les rigueurs, à tous les défis. Un être qui
peut diriger sa propre destinée sans aucune interférence de ma part. Un
être qui peut traduire une sensation ou une perception, non pas par
instinct, mais par la pensée et la délibération de la meilleure action pour
lui et pour l'humanité toute entière.
Nous arrivons ainsi à la quatrième loi de la réussite et du bonheur...
car je t'ai donné un autre pouvoir, un pouvoir tellement grand que même mes
anges du paradis ne possèdent pas.
Je t'ai donné... le pouvoir de choisir.
Avec ce cadeau, je t'ai même placé au-dessus de mes anges... car les
anges n'ont pas la liberté de choisir le péché. Je t'ai donné le contrôle
total de ta destinée. Je t'ai dit de déterminer, pour toi-même, ta propre
nature, conformément à ta propre volonté. Tu n'as pas été libre de te
façonner selon tes désirs. Mais tu as reçu le pouvoir de dégénérer jusqu'à
la forme de vie la plus dégradée et tu as également reçu le pouvoir
d'écouter ton âme et de renaître sous une forme élevée et divine.
Jamais je ne t'ai retiré ce grand pouvoir qu'est celui de choisir.
Qu'as-tu fait de cette force extraordinaire? Regarde-toi. Pense au
choix que tu as fait dans ta vie et souviens-toi maintenant de ces durs
moment où tu te serais jeté à genoux pour qu'on te laisse l'opportunité de
recommencer.
Ce qui est passé est passé... et maintenant, tu connais la quatrième
grande loi du bonheur et de la réussite... Sers-toi avec sagesse de ton
pouvoir de choisir.
Choisis d'aimer... plutôt que de haïr.
Choisis de rire... plutôt que de pleurer.
Choisis de créer... plutôt que de détruire.
Choisis de persévérer... plutôt que de lâcher.
Choisis de louer... plutôt que de critiquer.
Choisis de guérir... plutôt que de blesser.
Choisis de donner... plutôt que de voler.
Choisis d'agir... plutôt que de remettre à demain.
Choisis de t'améliorer... plutôt que de rester sédentaire.
Choisis de prier... plutôt que de maudire.
Choisis de vivre... plutôt que de mourir.
Tu sais maintenant que je ne suis pas responsable de tes malheurs, car je
t'ai nanti de tous les pouvoirs; l'accumulation des actions et des pensées
qui t'ont mené sur les déchets de l'humanité vient de toi et non pas de moi.
Mes cadeaux de puissance étaient très importants pour ta petite nature.
Maintenant, tu es grand et sage, les fruits de la terre seront à toi.
Tu es plus qu'un être humain, tu es un humain en évolution.
Tu es capable de grandes merveilles, ton potentiel est illimité. Qui
d'autre parmi mes créatures a maîtrisé le feu? Qui d'autre parmi mes
créatures a conquis la gravité, a étudié les cieux, a conquis la maladie, la
peste et la sécheresse?
Ne te rabaisse plus jamais!
Ne te contente jamais des miettes de la vie!
Et à partir d'aujourd'hui, ne cache plus jamais tes talents!
Souviens-toi de l'enfant qui dit: "Quand je serai grand". Pourquoi?
Car, le grand garçon dit: "Lorsque je serai plus mûr". Puis il dit: "Lorsque
je serai marié". Mais être marié, qu'est-ce que c'est, après tout? Et cela
se transforme en: "Lorsque je me retirerai". Puis, la retraite arrive et
il regarde en arrière, le chemin parcouru; un vent froid balaie le paysage
qu'il a en quelque sorte manqué et qui a maintenant disparu.
Jouis de ce jour aujourd'hui... et de demain, demain.
Tu as accompli le plus grand miracle du monde.
Tu es ressuscité des mort-vivants.
Tu ne t'apitoieras jamais plus sur toi-même et chaque jour sera pour toi
une joie nouvelle et un nouveau défi.
Tu renais... mais tout comme auparavant, tu peux choisir l'échec et le
désespoir ou la réussite et le bonheur. Le choix t'appartient. Ce choix
n'appartient qu'à toi. Je ne peux qu'observer, comme je le faisais avant...
fier... ou triste.
Souviens-toi donc, des quatre lois du bonheur et de la réussite.
COMPTE TES BÉNÉDICTIONS.
PROCLAME TA RARETÉ.
FAIS UN KILOMÈTRE DE PLUS.
UTILISE AVEC SAGESSE TON POUVOIR DE CHOISIR.
Il y a une autre chose, pour compléter les quatre grandes lois. Fais
tout ce que tu fais avec amour... amour pour toi-même,
amour pour tous les autres et amour pour moi.
Sèche tes larmes. Tends la mais et prends la mienne, tiens-toi droit.
Laisse-moi couper le suaire qui t'emprisonnait.
Aujourd'hui, tu as reçu mon message.
TU ES LE PLUS GRAND MIRACLE DU MONDE.
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